
« Parfois, je pense que je connais ce qu’est l’amour. Et quand je vois la lumière, je sais que tout ira bien. » Neil Young
Trouver un équilibre et un sens à sa vie est au cœur des préoccupations de l’être humain. Depuis le début de la pandémie, il y a une augmentation du stress, de l’anxiété, de l’isolement et de la dépression. Cette année, le chemin a pu être instable et quelque peu confrontant. Nous avons pu avoir l’impression, à quelques reprises, de vivre deux réalités ou deux aspects de nous-mêmes en simultané comme si, d’un instant à l’autre, tout pouvait basculer. La vie nous a demandé de l’humilité, de la persévérance et du détachement. Le laisser-aller c’est peut-être ça : accepter que nous sommes impuissants et que cela n’altère pourtant pas la richesse de notre essence.
Bien des sages parlent du pouvoir du quotidien dans notre bien-être global. Cela commence par des petits gestes tels que : faire son lit en se levant, établir une routine matinale et vespérale, simplifier et épurer notre vie, avoir une constance dans nos actions, observer nos pensées et les laisser passer sans jugement, faire des gestes bienveillants pour les autres, répandre la joie en nous et autour de nous, aimer simplement.
À l’arrivée de l’hiver, la lourdeur et le calme de l’élément terre nous lient à la lenteur. Cela nous permet de réfléchir, d’observer et d’approfondir les espaces sacrés en nous. Le solstice d’hiver, du 21 décembre, est une occasion afin de cultiver la chaleur et la compassion envers nous-mêmes. C’est un moment de bilan pour remercier, pardonner et laisser aller ce qui a été. Une porte s’ouvre vers le renouveau avec la venue de la nouvelle année et le retour de la lumière.
Je souhaite que cette lumière active davantage l’amour présent en vous.
Je vous invite à allumer un feu ou une bougie afin de vivre ce solstice. Le feu réchauffe, transforme, purifie, apportant de la force et une vision juste. Nous suivons le rythme de la terre. Nous sommes un avec elle.
Vérité et joie,
Laurelou